Un peu d'érotisme que diable !
A l'heure où les bottes de cuirs sont juste là pour la culture de la mycose, où les chairs étalent leurs masses graisseuses plus ou moins bien disposées et où la vulgarité tient lieu de bon ton, revenons aux valeurs sûres d'une féminité agressive, triomphante et, Dieu me tripote, bandante.
Si certains prêchent le culte d'une certaine Diana, pauvre petite fille riche d'un mauvais conte de fée, j'avoue préférer Diana Riggs, qui enchanta de son sourire mutin mes vertes années. Ce n'est pas seulement le corps de cette divine succube qui me fait encore me pâmer mais j'avoue qu'une gente Dame de cette classe manque dans mon panthéon de jolies femmes : en fait, elle filerait des complexes à des bataillons d'actrices suédoises spécialisées dans la fricassée des chairs et autres simulacres de la reproduction.
Cette Lady-là était la partenaire de Mr. John Steed, alias Patrick MacNee dans la série Chapeau melon et bottes de cuir. Je me régalais donc dès le générique du copieux mélange de sensualité toujours élégante et du plaisir charmeur des aventures de ce joyeux duo. J'avoue qu'en ce temps-là, la télévision me semblait encore enchanteresse, loin de la trivialité de ces jeux à la con qui semblent prendre les comportements les plus abjects pour référence, loin de la bêtise de tous ces presque quelqu'un qui viennent parler de pas grand chose en profitant del eur quart d'heure de gloire, loin de l'abjection laxative de toutes ces promotions de boutiquiers qui viennent vanter leur suffisance sur des plateaux très complaisants.
Quant à la féminité, entre les potiches fabriquées en série et les chiennes de garde vindicatives, j'avoue me demander s'il ne serait pas temps de faire mon coming out, en dépit d'un farouche attachement à l'hétérosexualité qui m'habite, si j'ose dire.
Si certains prêchent le culte d'une certaine Diana, pauvre petite fille riche d'un mauvais conte de fée, j'avoue préférer Diana Riggs, qui enchanta de son sourire mutin mes vertes années. Ce n'est pas seulement le corps de cette divine succube qui me fait encore me pâmer mais j'avoue qu'une gente Dame de cette classe manque dans mon panthéon de jolies femmes : en fait, elle filerait des complexes à des bataillons d'actrices suédoises spécialisées dans la fricassée des chairs et autres simulacres de la reproduction.
Cette Lady-là était la partenaire de Mr. John Steed, alias Patrick MacNee dans la série Chapeau melon et bottes de cuir. Je me régalais donc dès le générique du copieux mélange de sensualité toujours élégante et du plaisir charmeur des aventures de ce joyeux duo. J'avoue qu'en ce temps-là, la télévision me semblait encore enchanteresse, loin de la trivialité de ces jeux à la con qui semblent prendre les comportements les plus abjects pour référence, loin de la bêtise de tous ces presque quelqu'un qui viennent parler de pas grand chose en profitant del eur quart d'heure de gloire, loin de l'abjection laxative de toutes ces promotions de boutiquiers qui viennent vanter leur suffisance sur des plateaux très complaisants.
Même si la niaiserie qui régnait à l'époque pouvait me pousser à sacraliser ces quelques perles, comme Diana ou encore Le prisonnier, je me demande si reconnaître que ces dernières ont bien vieilli ne serait pas se dire, finalement, que la télévision a peu évolué, à l'exception de quelques séries américaines nettement mieux réalisées que leurs homologues françaises.
Quant à la féminité, entre les potiches fabriquées en série et les chiennes de garde vindicatives, j'avoue me demander s'il ne serait pas temps de faire mon coming out, en dépit d'un farouche attachement à l'hétérosexualité qui m'habite, si j'ose dire.
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