Le retour des petits textes au gré du net : l'absence d'utilité n'est-elle pas la première des nécessités ?
samedi, janvier 06, 2007
Serait-ce un retour ? Allez savoir ! Mais le comptoir du Père Ubu (pas la gazette torchecul, le comptoir virtuel) commençait à me manquer : et puisqu'il devenait paradoxal que je me manque à moi-même...
Me voici interrompu en pleine tournée d'adieux : sans doute mon manager n'aurait-il pas dû emprunter un combi VW pour nos agapes vespérales. Il paraît que le produit n'est plus suivi depuis qu'un gérant de fonds de pension, quelconque forcément, a estimé que la nostalgie soixante-huitarde n'était plus d'actualité. M'enfin : il me semblait pourtant que cette nouvelle guerre de la golf n'était qu'un faible moyen de rappeler les tueurs du Brabant à la rescousse. Surtout qu'avec la prétention de réécrire l'histoire, certains vont finir par les présenter comme des chevaliers de l'Occident en déroute : la crapule admire la crapule.
A propos de dépôt d'ordures pas assez clandestin, Pinochet, le dictateur qui amuse les enfants (comme le rappelait un autre Pierre, ce joli nom ne contient-il pas un hochet de bonne facture ? Le problème, c'est que je ne m'appelle pas Pierre et que je préfère les maracas, ce qui reste mon affaire, vous en conviendrez) a cassé sa pipe : il paraîttrait que Fidel Castro en aurait fait sous lui de contentement et que Chavez aurait consulté son propre cardiologue. Les vieillards de la terreur laissent la place à de jeunes loups : un peu comme si on déménageait la décharge de Mellery au milieu d'une école maternelle.
A propos d'école, justement, un opération Schtroumpfs y serait envisagée : Dewael, notre ministre de l'intérieur, a trop regardé un flic à la maternelle, un peu comme ce syndicat de commissaires de police français (qui vient de se ramasser une gamelle aux élections professionnelles) surnommé le Schtroumpf, justement. Je conseillerais également le rétablissement des bagnes pour enfants, la militarisation des scouts et la transformation des voyages de rhétos en séjour au goulag. Tant qu'à faire, je vais regretter mes vieillards de la terreur des années 80, quand le monde entier craignait qu'une des momies soviétiques ou que le crétin de la Maison Blanche (Reagan, rappelez-vous) appuie sur le fichu bouton.
Au fond, puisque la terre n'arrête pas de tourner, on vit une époque formidable.
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